LYON… Vieux Lyon (5e)

Musée Cinéma et Miniature – Visite, 1h30

Avant d’arpenter les rues du Vieux Lyon, faites une immersion dans l’univers cinématographique. Le musée Cinéma et Miniature s’attache aux techniques de l’illusion et a ainsi collecté au fil du temps bon nombre d’accessoires utilisés pour les effets spéciaux lors des tournages de films. Le tricératops de Jurassic Park, l’hover-board de Marty dans Retour vers le Futur, la baguette d’Harry Potter, le costume de Batman, autant d’objets authentiques qui captivent les cinéphiles. Son fondateur Dan Ohlmann étant aussi passionné de miniature, c’est tout naturellement que l’on retrouve dans la 2e partie du musée ses œuvres et celles d’autres miniaturistes. On s’émerveille devant des scènes miniatures si réalistes, telles qu’un bouchon lyonnais, l’intérieur d’un théâtre, d’une prison, d’une rame de métro… De plus, ces deux univers sont installés dans une magnifique demeure Renaissance classée, la maison des Avocats, que vous avez déjà pu découvrir en optant pour le pique-nique dans le jardin de la Basoche.

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Vieux Lyon… suite – Balade, 2h

La rue Saint-Jean est l’une des rues les plus touristiques du Vieux Lyon. On y trouve de nombreux restaurants, bars, boutiques et curiosités comme les cours et traboules, ces passages qui permettent de traverser un ou plusieurs immeubles et qui font aussi la réputation de la ville. La cour du n°58 donne un premier aperçu de ces trésors cachés, avec ses galeries voûtées, son escalier à vis et son puits Renaissance. Tout comme la maison du Chamarier, un peu plus loin au n°37, qui, outre son puits et sa fontaine, garde soigneusement une remarquable fresque peinte.

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Continuez votre balade jusqu’à la place Saint-Jean au milieu de laquelle trône la fontaine du même nom surmontée d’un petit temple antique. Vous êtes ici sur le parvis de la primatiale Saint-Jean, riche d’éléments architecturaux et décoratifs, dont les trois portails, les superbes rosaces, les vitraux et une fabuleuse horloge astronomique du 14e siècle. Ah, petite anecdote au passage pour les férus d’histoire, c’est ici qu’Henri IV a épousé Marie de Médicis en 1600 ! Attenant à la primatiale, la manécanterie est citée comme le plus vieux bâtiment religieux de la ville. Elle abrite le musée du Trésor de la cathédrale Saint-Jean. Un petit salut à la basilique Notre-Dame de Fourvière qui vous observe depuis sa colline, avant de quitter la place et de bifurquer sur la rue Saint-Etienne (à gauche de la primatiale). Celle-ci vous mène au jardin archéologique où se trouvent les vestiges de deux églises et d’un baptistère découverts dans les années 70. Revenez sur vos pas pour retrouver la rue Saint-Jean.

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Ceux qui n’ont pas déjeuné dans le jardin de la Basoche font un petit crochet dans la rue de la Bombarde, 1ère à gauche, pour admirer la maison des Avocats, sans doute l’une des plus belles maisons Renaissance du Vieux Lyon. Ses galeries de type toscan et la couleur ocre de sa façade ne laissent pas indifférent. Elle date du 15e siècle et a appartenu à l’ordre des avocats, d’où son nom. Vous allez à présent quitter la rue Saint-Jean pour la rue du Bœuf en empruntant la plus longue traboule de Lyon. Située au n°27 rue Saint-Jean, elle traverse pas moins de 4 immeubles et 5 cours reliées par des couloirs semi-ouverts. Les voûtes, les arcades, la ferronnerie, les escaliers… et autant de détails enchantent les visiteurs.

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On continue la visite par la rue du Bœuf, l’autre rue touristique du Vieux Lyon, parsemée de demeures anciennes et historiques. Au n°19, la maison de l’Outarde d’Or, datée de 1487, arbore l’enseigne en pierre sculptée d’un volailler. La place Neuve Saint-Jean laisse entrevoir un immeuble aux galeries, fenêtres à meneaux et escalier entourés de pierres dorées. Osez entrer dans la traboule du n°16 rue du Bœuf, afin d’y découvrir une autre merveille du Vieux Lyon : la maison du Crible. Cet ensemble exceptionnel du 16e siècle est dominé par une tour Rose qui cache un escalier à vis. Derrière deux magnifiques portes en bois cloutés se trouve l’étrange Institut des sciences clavologiques, société farfelue réunissant des amateurs de l’humour et du parler lyonnais. Les cours de la maison Croppet, au n°14, et de la maison Bullioud, sa voisine, sont tout aussi intéressantes.

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Traversez la place du Petit-Collège. La célèbre horloge aux Guignols vous attend au pied de l’escalier de l’hôtel de Gadagne. Patientez quelques minutes, les automates s’animent tous les quarts d’heure. Le bâtiment accueille les musées Gadagne (Arts de la Marionnette et Histoire de Lyon) ; n’hésitez pas à entrer dans la cour, même si vous ne souhaitez pas visiter les musées (pas inintéressants, ils peuvent faire l’objet d’une visite une autre journée). Cet hôtel particulier de style Renaissance était occupé par une riche famille de marchands italiens au 15e siècle, puis par des banquiers italiens qui lui donnent son nom au siècle suivant. Au 4e étage, d’agréables jardins suspendus et un café invitent à la détente. Ces espaces sont en accès libre du mercredi au dimanche, de 10h30 à 18h30.

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Revenez sur vos pas et quittez la rue du Bœuf par la Petite rue Tramassac, à gauche. Puis on emprunte à nouveau la rue Saint-Jean à droite. La cour des n°26-28 est remarquable avec son couloir voûté et ses galeries. Le porche ogival de la maison des Pommes de pin (n°29) lui donne une allure de château. Au n°27, vous traversez la traboule qui débouche sur la rue des Trois-Maries. Arpentez cette rue aux belles demeures aux fenêtres à meneaux, si caractéristiques du Vieux Lyon, et profitez du calme avant de retrouver la rue Saint-Jean à droite après la place de la Baleine. La traboule au n°2 de la place du Gouvernement rejoint le quai Romain-Rolland où vous longez la Saône jusqu’au palais Bondy. De construction plus récente, début du 20e siècle, sa façade est percée de larges fenêtres et habillée de deux porches, d’une corniche et de bas-reliefs sculptés dans la pierre. Il est dédié à la culture avec une salle reconnue comme l’une des meilleures salles de concerts de musique de chambre de France, des salles d’expositions et un théâtre de Guignol. Continuez la balade le long des quais et quelques mètres après le carrefour, engouffrez-vous dans la rue Saint-Nicolas, étroite ruelle pavée au bout de laquelle on découvre le chevet de l’église Saint-Paul. Edifiée à partir du 12e siècle, celle-ci mêle deux styles : roman que l’on retrouve dans sa très belle tour-lanterne classée monument historique, et gothique représenté notamment dans son clocher-porche.

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Montez l’escalier au bout de la rue Saint-Paul (à gauche en sortant de l’église) et faites un petit crochet rapide par la montée Saint-Barthélémy, à droite de la gare Saint-Paul, pour admirer la maison Henri IV, surnommée ainsi après qu’un de ses occupants fit poser sur la façade le buste du roi dont il était proche. Redescendez et rejoignez la rue Juiverie à droite. Ici encore quelques maisons valent le détour. Celle qu’il ne faut pas manquer, l’hôtel de Bullioud, est située au n°8. Au fond de sa cour, la galerie Philibert Delorme, du nom de l’architecte qui a imaginé ses galeries Renaissance, ses tourelles et son puits, est absolument remarquable. Au bout de la rue, la maison Dugas, ou maison aux Lions, est ornée de 12 têtes de lions sculptées dans la pierre. Elle possède deux beaux portails sans âge.

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La rue de la Loge vous permet de rejoindre la rue Lainerie à gauche. La maison Debourg (n°14) dénote avec son style gothique flamboyant. Elle appartenait à un magistrat au 16e siècle. Quant à la maison au n°10, il faut pousser sa porte pour y découvrir un escalier exceptionnel taillé dans la pierre. Revenez sur vos pas jusqu’à la place du Change. C’est ici que votre visite de Lyon s’achève avec pour toile de fond le temple du Change, un exemple de l’architecture classique française, avec sa jolie façade carrée composée de cinq arcades, de balustrades et deux horloges sur lesquelles on peut lire l’heure, bien sûr, mais aussi la date du jour, du mois et de l’année. Puis en face, la maison Thomassin, avec sa façade gothique ornée des blasons du roi de France, Charles VIII à l’époque, du Dauphin et de la reine Anne de Bretagne. Elle a été habitée par l’une des principales familles de Lyon au 15e siècle.

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